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CHAMBRE A PART ... - Page 13

  • Le célèbre Concert de Chausson

    Chers amis mélomanes,

    Dimanche 9 octobre à 11h au Conservatoire de Lille un concert exceptionnel - encore !

    Le célèbre Concert de Chausson opus 21, un sextuor avec piano et violon solo. Vous pourrez entendre Stephen Bryant, violon solo de l'Orchestre de la BBC qui nous fait l'honneur de sa présence. Avant d'entendre ce chef d'oeuvre, nous ferons un rapide tour d'Europe avec Vaughan Williams et Turina. Ci-dessous le programme complet du concert vous présenté par Paul Mayes.

    La présentation détaillée et l'intégralité des programmes de la saison 2011-2012 sont ici : saison 2011-2012

    N'oubliez pas de laisser vos coordonnées postale et mail si vous voulez être averti des programmes de musique. Profitez des facilités d'abonnement Liberté : 6 concerts à libre choix pour 48€

    Réservez vos places à l'adresse suivante : lesamischambreapart@orange.fr ou au 0607 626 125

    Amenez vos amis et connaissances aux concerts. La musique de chambre est l'événement musical incontournable du dimanche à Lille.

    Nous vous y attendons

    notez dès à present sur vos agendas le concert du 6 novembre- toujours exceptionnel - avec le Combat de Tancrède et Clorinde de Monteverdi, avec la participation des chanteurs de l'ensemble Biscantor. Un concert en partenariat evac La Chapelle des Flandres.

    Ambre Chapart

    Programme du 9 octobre à 11h

    Joaquin Turina  Scène andalouse, op.7 pour alto solo, piano et quatuor à cordes
    1. Crépuscule du soir  2. À la fenêtre


    Ralph Vaughan Williams  Scherzo pour quintette à cordes

    Ernest Chausson Concert, op.21 pour piano, violon et quatuor à cordes
    1. Décidé 2. Sicilienne  3. Grave  4. Très animé


    Paulina Pollet  piano
    Stephen Bryant   violon
    Ken Sugita  violon
    Cristina Blanco-Amavisca  alto
    Paul Mayes   violon/alto
    Jean-Michel Moulin  violoncelle

    Turina.jpg  Né à Séville, Joaquín Turina reçoit en cadeau à l’âge de quatre ans un accordéon et apprend à jouer avec une vitesse et une facilité qui surprend tout son entourage. Après des études à Séville puis à Madrid, il part à Paris en 1905 afin de suivre des cours de composition avec Vincent d’Indy à la Schola cantorum. Pendant ces années parisiennes, il développe de solides amitiés, parmi lesquelles De Falla, Albeniz, Fauré et Dukas, et connaît ses premiers succès en tant que compositeur. De retour à Madrid en 1914, il y passera le reste de sa vie. Outre la composition, il est directeur d’orchestre au théâtre Real (notamment pour l’orchestre des Ballets russes), professeur et directeur du conservatoire de Madrid, pianiste, critique musical et commissaire général de la musique.
    Poussé par Albeniz, Joaquín Turina développe dès ses débuts un style andalou flamenco au langage très sensible et personnel, dans le même temps que Bartok, Enesco et Vaughan Williams s’intéressaient aux musiques populaires de leurs pays et à l’inclusion de ce  « folklore » dans la musique écrite.
    Un rapport très élaboré au pictural (son père était peintre), aux images évocatrices et au rêve, rend la musique de Joaquín Turina d’une plasticité presque palpable.
    La Scène andalouse opus 7 pour alto solo, quatuor à cordes et piano (1912) reflète l’évolution du style de Turina durant ses années à Paris, et l’intégration des éléments programmatiques dans cet “andalucismo universalizado”. De par sa forme, la Scène andalouse est une sérénade en deux mouvements où l’alto solo joue le rôle de l’amant andalou. Le premier mouvement intitulé “Crépuscule du soir”, s’ouvre avec un solo de piano qui lui confère une atmosphère particulière, avant que l’alto solo le rejoigne, puis le quatuor à cordes déploie un doux tapis de sons sous cette exposition. Suit une seconde phase intitulée “Serenata”, où l’instrument soliste est mis en valeur. Une troisième phase de ce premier mouvement se présente comme une danse : “Mouvement de Habanera”. Le deuxième mouvement porte le titre “À la fenêtre” et représente un dialogue entre amants. Ses tempi révèlent différents états d’âme - la phase andantino du quintette laisse place à l’Allegro moderato de l’instrument soliste - sous une forme illustratrice, mais jamais caricaturale.
     
    Artisan principal du renouveau de la musique anglaise au XXe siècle, Ralph Vaughan Williams, fils de Vaughan Williams.jpgpasteur et petit-neveu de Charles Darwin, étudia d’abord au Royal College of Music (avec Parry et Stanford) où il noua une profonde amitié avec Gustav Holst, puis à Cambridge. Il se rendit ensuite pour quelques mois à Berlin, où il travailla avec Max Bruch puis, en 1909 lors d’un voyage en France, il rencontre Maurice Ravel, qui exerça une profonde influence sur son écriture. Professeur de composition au Royal College of Music de 1919 à 1938, il mena également une activité de direction d’orchestre.
    En collaboration avec son ami Cecil Sharp, il réunit plus de 800 chansons populaires de son pays, qu’il étudia et traita à la manière de Bartók et de Kodály en Hongrie, tout en manifestant également un grand intérêt pour la musique élisabéthaine et jacobéenne des XVIe et XVIIe siècles.
    Bien que considéré comme un des plus grands symphonistes du XXe  siècle, la création musicale n’a jamais été un processus facile pour Vaughan Williams. Chaque composition lui demandait un effort considérable, plus au moins couronné de succès, mais jamais il n’abandonna la lutte ni n’accepta le moindre compromis. Il parvint à maturité relativement tard, mais composa jusqu'à son dernier souffle, abordant à peu près tous les genres, des plus modestes aux plus ambitieux.
    Le Scherzo pour quintette à cordes date de 1906 et fait partie d’un nombre considérable d’œuvres de jeunesse retirées par le compositeur de son corpus, qui n’ont que récemment retrouvé leur place méritée dans les salles de concert et sur disque.
     
    Chausson.jpg  Issu d’une famille bourgeoise, Ernest Chausson fit des études de droit et devint avocat avant d’aborder le domaine musical. Il étudia alors dans la classe de Jules Massenet au Conservatoire de Paris, puis auprès de César Franck. Il fit par la suite des voyages en Allemagne pour écouter notamment Richard Wagner à Bayreuth, où il assista à la création de Parsifal. En 1886, il devint secrétaire de la Société nationale de musique et reçut chez lui nombre d’artistes majeurs de son temps, notamment Paul Dukas et Claude Debussy, avec qui il se lia d’amitié. Il mourut à 44 ans d’un accident de vélo, laissant son Quatuor à cordes inachevé. Son œuvre, relativement modeste en quantité (39 opus), est influencée par ses deux maîtres : César Franck et Richard Wagner.
    L’élaboration du Concert a couvert deux années de la carrière de Chausson. Le troisième mouvement fut achevé le premier en mai 1889; puis la Sicilienne suivit en 1890; enfin le mouvement initial et le finale furent terminés entre le 25 juin et le 8 juillet 1891. C’est le public bruxellois qui eut la primeur de l’œuvre: l’association des XX, fondée huit ans auparavant par Octave Maus, défenseur de la « jeune génération », la fit entendre avec grand succès le 4 mars 1892. Elle fut créée quelques semaines plus tard à Paris, dans le cadre des concerts de la Société Nationale de Musique, et rejouée ultérieurement par Eugène Ysaye, son dédicataire. Dans une lettre adressée au grand violoniste belge, Chausson devait préciser : « Je ne vous cache pas d’ailleurs que c’est en pensant à vous ... , et à l’impeccable exécution que je pouvais espérer, que j’ai écrit ce Concert. Il vous appartient donc un peu puisque, sans vous, il est à peu près certain que je ne l’eusse pas écrit.» En 1888, le critique musical Pierre Lalo considéra le Concert en ré majeur de Chausson comme « l’une des œuvres les plus considérables et les plus intéressantes qu’on ait écrites en ces dernières années pour la musique de chambre ».
    On s’est souvent interrogé sur la formation inhabituelle - piano, violon, quatuor - retenue par Chausson : par sa disposition instrumentale, l’œuvre s’apparente - si l’on veut - au « concert » français tel que le conçut François Couperin au milieu du XVIIIe siècle ; mais, par son architecture, elle voisine avec le Quintette pour piano et cordes composé quelque dix ans auparavant par Franck. En définitive, Chausson réussit une union étroite et parfaite entre le système harmonique de son maître et l’univers rythmique allégé de Fauré, - et l’on assiste à l’implication d’un monde fauréen dans un monde franckiste.
    Dès l’introduction du premier mouvement indiqué Décidé, le Concert obéit, comme le Trio pour piano et cordes op. 3, à la forme cyclique. Les trois grands accords initiaux feront figure de cellule cyclique. Pleine d’agitation intérieure, cette introduction plonge l’auditeur dans le climat sombre et angoissé qui dominera presque tout le morceau.

  • La 5e saison démarre en Amérique...

    Chers amis mélomanes,

    Du quatuor à cordes et du meilleur, le célèbre Américain de Dvorak, l'inusable Barber et l'étonnant Mishima de Glass, que demander de mieux pour commencer une nouvelle et 5e saison. Dimanche 25 septembre à 11h à l'Auditorium du Conservatoire de Lille, place du concert.

    Oui ! Chambre à part entame sa 5e saison...C'est d'abord grâce à votre fidélité, qui tient à la qualité de la programmation, et à l'abnégation des bénévoles, que cette saison exceptionnelle voit son avènement.

    Vous en trouverez la présentation détaillée et l'intégralité des programmes ici : saison 2011-2012

    N'oubliez pas de laisser vos coordonnées postale et mail si vous voulez être averti des programmes de musique. Profitez des facilités d'abonnement Liberté : 6 concerts à libre choix pour 48€

    Réservez vos places à l'adresse suivante : lesamischambreapart@orange.fr ou au 0607 626 125

    Amenez vos amis et connaissances aux concerts, la musique est encore plus belle à partager. A la sortie des concerts nous échangeons avec les musiciens autour du verre de l'amitié.

    Le concert de musique de chambre est  l'événement musical incontournable du dimanche à Lille.

    Nous vous y attendons

    Ambre Chapart

    Programme du 25 septembre.

    Philip Glass Quatuor à cordes no 3 “Mishima”

    Samuel Barber  Quatuor à cordes, op.11
       
    Antonin Dvorak  Quatuor à cordes no 12 en fa majeur, op.96 “Américain”
       
    Olivier Lentieul  violon
    Annabelle Berthomé-Reynolds  violon
    Paul Mayes  alto
    Jacek Smolarski  violoncelle

     

    Philippe Glass.jpgMême les plus fervents amateurs de la musique de Philip Glass pourraient être surpris d’apprendre que, jusqu’à présent, il a écrit huit quatuors. C’est toutefois vers le quatuor à cordes que Glass - à l’exemple des compositeurs de notre époque dont Bartók, Schoenberg, Chostakovitch et Elliott Carter – s’oriente dans des moments d’introspection profonde vis-à-vis de lui-même et de sa musique. « Ce qui est curieux », explique Glass, « c’est que les quatuors à cordes ont toujours eu cet effet sur les compositeurs. Je ne sais vraiment pas pourquoi sauf qu’il est presque impossible d’ignorer le phénomène. Les compositeurs du passé l’ont ressenti et il en va de même pour moi ».
    Les quatuors à cordes de Philip Glass constituent donc ses pièces les plus intimes. En tant que compositeur très en vue, ayant peut-être exercé la plus profonde influence sur la musique d’opéra de notre époque et ayant participé depuis longtemps aux spectacles à grand déploiement, Glass utilise les quatuors pour poser le regard sur lui-même et sur sa façon de composer.
    Le troisième Quatuor à cordes de Glass est adapté à partir de sa partition de 1985 pour la bande musicale de Mishima, le film de Paul Schrader. Le film, construit autour du suicide théâtral de Yukio Mishima, est une biographie de l’écrivain japonais controversé émaillée de mises en scène de ses nouvelles. Pour les trois éléments, Glass a choisi d’écrire trois types différents de musique : un grand orchestre accompagne les nouvelles et une formation à cordes se concentre sur le dernier jour, mais c’est le quatuor à cordes qui caractérise la vie de Mishima et de ceux qui y ont pénétré (le quatuor faisant fusion à la fin avec l’orchestre à cordes pour célébrer la mort de Mishima). Encore une fois, Glass a trouvé naturel que le quatuor à cordes reflète les aspects les plus personnels du film. Mais en dépit de quelques connotations spécifiques à la musique du film - un thème pour la grand-mère de Mishima, une musique sur laquelle Mishima pratique ses exercices de musculation et finalement, une musique dans laquelle Mishima déclame son serment solennel à la tradition conservatrice - Glass affirme qu’il a aussi conçu les sections pour quatuor à cordes comme une musique indépendante qui peut former une pièce de concert à part entière.

    Élève du Curtis Institute de 1924 à 1932, Samuel Barber s’est rapidement affirmé comme un adepte Samuel Barber.jpgdu néo-romantisme, qui caractérise ses premières œuvres. Même si son langage peut paraître plus audacieux après les années 1940, avec des tentatives de polytonalité, voire de dodécaphonisme, sa musique n’en conserve pas moins une dimension fondamentalement classique que l’auteur voulait au service de l’expression la plus directe. Couvert d’honneurs aux États-Unis (Prix de Rome américain, Prix Pulitzer, Prix Guggenheim), son œuvre n’a jamais réussi à s’imposer en Europe (si ce n’est en Grande-Bretagne), et se situe, de par son académisme, en retrait par rapport à celle de ses contemporains Copland et Carter.
    La musique de chambre de Barber concerne essentiellement les premières années de sa production et reste secondaire, le compositeur se montrant beaucoup plus à l’aise dans le répertoire symphonique. Si Barber s’est intéressé à plusieurs reprises à la formation du quatuor à cordes, seul l’Opus 11 peut prétendre à cette appellation : dès 1931, le jeune compositeur avait requis cet ensemble pour soutenir la mise en musique d’un poème de Matthew Arnold (Dover Beach, que nous avons joué il y a un an), partition dans laquelle les cordes soulignent l’expressivité du texte chanté par un baryton. Par ailleurs les catalogues mentionnent un deuxième quatuor, contemporain de la Sonate pour piano (1947), mais qui a été laissé inachevé par l’auteur.
    Le Quatuor à cordes op. 11, en si mineur, fut écrit en 1936 près de Salzbourg, et créé en décembre de la même année, à Rome, par le Quatuor ProArte. Il est conçu en deux parties : le Molto allegro e appassionato initial, indéniablement le mouvement le plus original, peut séduire par son aspect dramatique, lointainement beethovénien, mais que colorient une harmonie et un pathos néoromantique conduisant à un amalgame parfois curieux. La seconde partie débute avec le célèbre Adagio, réorchestré en 1938 pour Arturo Toscanini (qui lui donna la popularité que l’on sait). Un retour abrégé du premier Allegro lui succède, pour fermer cette œuvre originale qui reste néanmins en marge du répertoire du quatuor à cordes.

    Antonin Dvorak.jpg“Je suis content. C’est allé vite.” Ainsi s’exclame Antonin Dvorak sur le dernier feuillet de la partition de son quatuor “américain”. Cela a été rapide, en effet : tout juste quinze jours séparent les premières ébauches de la réalisation finale, le 23 juin 1893 ! Ce douzième quatuor en Fa majeur op. 96 voit le jour au cours des premières vacances d’été que Dvorak passe  à Spillville, petite bourgade de l’Iowa fondée deux siècles plus tôt par des Frères Moraves fuyant les guerres de religion d'Europe Centrale.
    C’est dans cette atmosphère familière que le compositeur tchèque se remet de sa première et difficile saison à la tête du conservatoire national de New York, ville étonnante pour le Tchèque aux origines modestes et peu habitué à la modernité urbaine.
    Le douzième quatuor est une oeuvre heureuse qui reflète l'état d'esprit du compositeur dans cette période de détente. Comme pour la symphonie du Nouveau Monde récemment achevée, et le quintette op. 97 qui suivra immédiatement ce quatuor, Dvorak s'inspire des musiques indiennes et noires qu’il découvre alors, comme en témoigne l'utilisation fréquente de la gamme pentatonique et des rythmes syncopés.
    Cette inspiration est perceptible dès le premier thème entonné par l’alto au début de l’Allegro ma non troppo tandis que le scherzo, Molto vivace est, semble-t-il, inspiré par des danses indiennes que Dvorak aurait eu l’occasion d’écouter à Spillville. Le second thème de ce même mouvement est une imitation du chant d’un petit oiseau local, la tangara écarlate.
    Cela fait maintenant plus d’un siècle que cette œuvre fait à juste titre partie du répertoire de tous les quatuors à cordes. On peut simplement regretter que cela soit au détriment des autres quatuors de Dvorak, auteur de plus d’une quinzaine de compositions pour cette formation.

    Logos 2011-2012 en bloc.jpg

     

  • 5e saison de musique de chambre à Lille

    Chers amis mélomanes,

    vous trouverez tout ce que vous voulez savoir sur la saison 2011-2012 dans le texte qui suit : le message de présentation de la saison, les tarifs, les dates, les programmes 

    n'oubliez pas de faire suivre l'information à vos amis, voisins, collègues, ...c'est votre soutien qui fait notre motivation, rejoignez-nous le dimanche

    un programme d'une richesse musicale exceptionnelle

    Ambre Chapart

    Présentation de la saison 2011-2012

    Déjà la 5e saison de ‘Chambre à part’ ! Une vraie saison de musique de chambre à Lille, professionnelle, de haute qualité musicale, et d’une variété impressionnante. Au cours des quatre années passées les mélomanes assidus ont pu apprécier les plus grandes œuvres du répertoire classique, entendre (presque) tous les instruments, y compris la voix, en formation de chambre, et découvrir des œuvres ou des compositeurs – et compositrices – méconnus, du XVIIe baroque au XXI e siècle.
    Poursuivant l’objectif de qualité et de diversité, la saison comportera 15 concerts. Elle est bâtie autour de trois axes. Le premier met en scène des plus grands classiques, avec notamment Mozart, Haydn, Beethoven, Schubert, Mendelssohn. Le second axe permettra de fêter le centenaire de Jean Françaix. Compositeur très indépendant, il ne suivait pas les écoles à la mode. Chambre à part le met à l’affiche avec 12 pièces réparties tout au long de 2012. Le troisième axe de la saison fait la part belle à la poursuite de l’exploration du répertoire : Martinu, Hindemith, Rabaud, Arenski, Barber, Glass, Barsotti. Venez découvrir sans retenue des œuvres absolument formidables.
    Soulignons quelques grands moments de la saison : le 9 octobre, le Concert op.21 de Chausson, le 6 novembre Le Combat de Tancrède et Clorinde de Monteverdi (avec la participation exceptionnelle de l’ensemble Biscantor), le 19 février un programme tout clarinettes, le 1er avril le concert croisé, …  et tous les dimanches aux Beaux-Arts méritent le détour.
    Chambre à part poursuit aussi ses actions pédagogiques et sociales. Le concert croisé donne aux jeunes l’occasion de se dépasser, en rejoignant sur la scène les musiciens professionnels avec une formidable exigence musicale. Il faut mentionner les actions régulièrement menées avec des associations à but caritatif ou bien les hôpitaux, qui offrent le plaisir musical aux publics défavorisés ou fragilisés.
    Grâce à la passion qui anime les musiciens comme les bénévoles, une merveilleuse magie emplit les dimanches de musique de chambre. Tous ces beaux programmes n’attendent que votre venue. N’hésitez-pas à transmettre le message à vos amis, à visiter le site de Chambre à part, à nous écrire. L’équipe ‘Chambre à part’ vous attend en compagnie des musiciens, à la sortie des concerts du dimanche matin, pour partager vos émotions musicales autour du traditionnel verre de l’amitié.

    Chambre à part
    «  L’association ‘Chambre à part’ a pour vocation de faire rayonner la musique de chambre auprès des publics de la région. Elle a été fondée par des musiciens de l’Orchestre National de Lille et des mélomanes passionnés. Depuis son lancement en 2007, Chambre à part a partagé le plaisir de la musique avec plus de 10 000 mélomanes en 75 concerts et a accueilli une centaine de musiciens venant de tous horizons. L’aventure continue en 2011-2012 grâce au public fidèle, à l’engagement des musiciens, à l’ardeur des bénévoles, et à la générosité des mécènes qui la soutiennent. »


    Tarifs :
    Conservatoire  10 € le concert
    Beaux-Arts 12 € le grand concert (sauf les 6 mai et 3 juin, les 2 concerts pour 16 €)
    Tarif réduit 6 € (12-25 ans, demandeurs emploi)
    Gratuit moins de 12 ans et élèves des écoles de musique jusque 16 ans

    Abonnements :
    Liberté : 6 concerts au choix (au Conservatoire ou Beaux-Arts) 48 €
    Intégrale saison : 15 concerts 100 €


    Contact : lesamischambreapart@orange.fr ou tel +33 607 626 125


    Toutes les datesde la saison 2011-2012

    Conservatoire à 11h le dimanche : 25 septembre, 9 octobre, 6 novembre, 20 novembre, 22 janvier, 05 février, 19 février, 11 mars, 01 avril

    Auditorium du Conservatoire, Place du concert


    Beaux-Arts le dimanche après-midi (horaires selon date) : 27 novembre, 15 avril, 6 mai, 3 juin
    Billetterie directement à l'Auditorium au 2e sous-sol (ascenseur), Place de la république


    Programmes au Conservatoire

    25 septembre    Un monde nouveau
    Philip Glass  Quatuor à cordes no 3 “Mishima”    
    Samuel Barber  Quatuor à cordes, op.11    
    Antonin Dvorak  Quatuor à cordes no 12, op.96 “Américain”    

    Olivier Lentieul  violon, Annabelle Berthomé-Reynolds  violon, Paul Mayes  alto, Jacek Smolarski  violoncelle
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    9 octobre    Concert de chauds sons
    Ralph Vaughan Williams Scherzo pour quintette à cordes    
    Joaquin Turina Scène andalouse, op.7 pour alto solo, piano et quatuor à cordes
    Ernest Chausson Concert, op.21 pour piano, violon et quatuor à cordes

    Stephen Bryant   violon, Paulina Pollet  piano, Ken Sugita  violon, Cristina Blanco-Amavisca  alto, Paul Mayes violon/alto, Jean-Michel Moulin  violoncelle
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    6 novembre     Le Combat de Tancrède et Clorinde
    En partenariat avec La Chapelle de Flandres
    Giovanni Gabrieli Sonate XXI con tre violoini
    Girolamo Frescobaldi Canzone seconda “Sopra Romanesca”
    Claudio Monteverdi Lamento di Arianna        
    Gian Francesco Malipiero Quatuor à cordes no 3 “Cantàri alla Madrigalesca”    
    Ildebrando Pizzetti  3 Canzoni pour soprano et quatuor
    Claudio Monteverdi  Il Combattimento di Tancredi e Clorinda     

    Membres de l’ensemble Biscantor !
    Juliette de Massy  soprano, X  ténor, Emmanuel Hasler   ténor

    Ken Sugita  violon, Paul Mayes violon, Christelle Hammache alto, Catherine Martin  violoncelle, Kevin Lopata  contrebasse, François Grenier  clavecin, Olivier Labé théorbe
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    20 novembre    Una Corda
    Graciane Finzi  Trio pour piano et cordes
    Johannes Brahms  Trio pour piano et cordes no 1, op.8    

    Trio Una corda
    Emmanuelle Le Cann  piano, Thierry Koehl  violon, Matthieu Lejeune  violoncelle
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    22 janvier    Entremets franco-russe
    Jean Françaix  Quintette avec clarinette    
    Alexandre Borodine  Quintette à cordes    

    Ilaria Salinardi  clarinette, Lucyna Janeczek  violon , Aline Janeczek   violon, Paul Mayes  alto, Jacek Smolarski  violoncelle, David Smolarski  violoncelle
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    5 février    Françaix, français
    Jean Françaix  Musique de Cour pour flûte violon et piano    
    Henri Rabaud  Andante et scherzetto pour flûte, violon et piano
    Bernard Barsotti Trio pour flûte, violon et piano    
    Bohuslav Martinu  Madrigal Sonata pour flûte, violon et piano    

    Christine Vienet  flûte,  Dominique Patteyn  piano, Paul Mayes  violon
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    19 février    Anches chantées
    Musique virtuose pour ensemble(s) de clarinettes :

    Claude Faucomprez  (Orchestre National de Lille), Fabien Clément  (Orchestre de la Police National), Robert Biancotto  (Orchestre National de Lyon), Thierry Mussotte  (Orchestre National de Lyon), Yannick Herpin  (Orchestre de l’Opéra de Nancy), Julien Beneteau  (Orchestre Natioanl de Belgique)
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    11 mars    Basso continuo
    Giovanni Bottessini  Gran duo concertante    
    Jean Françaix 8 bagatelles pour piano et quatuor à cordes        
    Felix Mendelssohn  Sextuor pour piano, violon, 2 altos, violoncelle et contrebasse, op.110    

    Sophie Patey  piano, Filippo Marano    violon, Paul Mayes  violon/alto, Cristina Blanco-Amavisca  alto, Jean-Michel Moulin  violoncelle, Pierre-Emmanuel de Maistre  contrebasse
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    1 avril    Sons d’avril, Concert croisé
    Musique divertissante qui fait date, par les jeunes talents du conservatoire en concert avec des musiciens professionnels de Chambre à part
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    Programmes au Palais des Beaux Arts

    27 novembre    Les beaux Serge
    à 15h00
    Sergueï Rachmaninov Quatuor à cordes no2
    Serge Prokofiev Sonate pour violon seul    ,  Quatuor à cordes no.1     

    à 17h00    
    Sergueï Rachmaninov  Quatuor à cordes no1
    Serge Prokofiev  Sonate pour 2 violons,  Quatuor à cordes no.2     
    Sergueï Rachmaninov Vocalise    

    Quatuor Kryptos
    Hanna Drzewiecka  violon,  Elisabeth Wybou  violon,  Sander Geerts alto, Anthony Gröger  violoncelle

    Benjamin Boursier  violon, Christina Boursier-Grylsyuk  violon, Paul Mayes  alto, Catherine Martin  violoncelle
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    15 avril    Thèmes russes
    à 15h00
    Anton Arensky  Quatuor à cordes no1 op.11     
    Ludwig van Beethoven  Quatuor à cordes op.59 no2 “Razumowsky”    

    Quatuor Dimitri
    Céline Planes  violon, Julie Oddou  violon, Renaud Stahl  alto, Frédéric Dupuis  violoncelle

    à 17h00
    Anton Arensky  Quatuor no2 pour violon, alto et 2 violoncelles, op.35    
    Ludwig van Beethoven  Quatuor à cordes op.59 no3 “Razumowsky”    

    François Cantault  violon, Paul Mayes  violon, Anne Le Chevalier  alto, Catherine Martin  violoncelle, Emilie Stahl violoncelle
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    6 mai  à 16h00    Mozart-Françaix

    Jean Françaix  Trio à cordes,  Quatuor pour cor anglais et trio à cordes      
    Wolfgang Amadeus Mozart   Divertimento pour trio à cordes K.563

    Philippe Gérard  cor anglais, Marie Lesage  violon, Cristina Blanco-Amavisca  alto, Jean-Michel Moulin  violoncelle    
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    3 juin à 16h00    Voyages divers

    Franz Schubert  Quatuor à cordes D.94 en ré majeur    
    Jean Françaix  Quatuor à cordes      
    Franz Schubert arr. Françaix 6 impromptus et moments musicaux arrangé pour flûte, harpe et trio à cordes
    Jean Françaix 5 Piccoli duetti pour flûte et harpe        
    Joseph Haydn  Quatuor à cordes op.76 no4 “Lever du soleil”        

    Céline Haquette  harpe, Amélie Douay  flûte, Alexandre Diaconu  violon, Paul Mayes  violon,  Juliette Danel  alto , Stéphanie Mouchet  violoncelle