onlviola

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

CHAMBRE A PART ... - Page 13

  • La 5e saison démarre en Amérique...

    Chers amis mélomanes,

    Du quatuor à cordes et du meilleur, le célèbre Américain de Dvorak, l'inusable Barber et l'étonnant Mishima de Glass, que demander de mieux pour commencer une nouvelle et 5e saison. Dimanche 25 septembre à 11h à l'Auditorium du Conservatoire de Lille, place du concert.

    Oui ! Chambre à part entame sa 5e saison...C'est d'abord grâce à votre fidélité, qui tient à la qualité de la programmation, et à l'abnégation des bénévoles, que cette saison exceptionnelle voit son avènement.

    Vous en trouverez la présentation détaillée et l'intégralité des programmes ici : saison 2011-2012

    N'oubliez pas de laisser vos coordonnées postale et mail si vous voulez être averti des programmes de musique. Profitez des facilités d'abonnement Liberté : 6 concerts à libre choix pour 48€

    Réservez vos places à l'adresse suivante : lesamischambreapart@orange.fr ou au 0607 626 125

    Amenez vos amis et connaissances aux concerts, la musique est encore plus belle à partager. A la sortie des concerts nous échangeons avec les musiciens autour du verre de l'amitié.

    Le concert de musique de chambre est  l'événement musical incontournable du dimanche à Lille.

    Nous vous y attendons

    Ambre Chapart

    Programme du 25 septembre.

    Philip Glass Quatuor à cordes no 3 “Mishima”

    Samuel Barber  Quatuor à cordes, op.11
       
    Antonin Dvorak  Quatuor à cordes no 12 en fa majeur, op.96 “Américain”
       
    Olivier Lentieul  violon
    Annabelle Berthomé-Reynolds  violon
    Paul Mayes  alto
    Jacek Smolarski  violoncelle

     

    Philippe Glass.jpgMême les plus fervents amateurs de la musique de Philip Glass pourraient être surpris d’apprendre que, jusqu’à présent, il a écrit huit quatuors. C’est toutefois vers le quatuor à cordes que Glass - à l’exemple des compositeurs de notre époque dont Bartók, Schoenberg, Chostakovitch et Elliott Carter – s’oriente dans des moments d’introspection profonde vis-à-vis de lui-même et de sa musique. « Ce qui est curieux », explique Glass, « c’est que les quatuors à cordes ont toujours eu cet effet sur les compositeurs. Je ne sais vraiment pas pourquoi sauf qu’il est presque impossible d’ignorer le phénomène. Les compositeurs du passé l’ont ressenti et il en va de même pour moi ».
    Les quatuors à cordes de Philip Glass constituent donc ses pièces les plus intimes. En tant que compositeur très en vue, ayant peut-être exercé la plus profonde influence sur la musique d’opéra de notre époque et ayant participé depuis longtemps aux spectacles à grand déploiement, Glass utilise les quatuors pour poser le regard sur lui-même et sur sa façon de composer.
    Le troisième Quatuor à cordes de Glass est adapté à partir de sa partition de 1985 pour la bande musicale de Mishima, le film de Paul Schrader. Le film, construit autour du suicide théâtral de Yukio Mishima, est une biographie de l’écrivain japonais controversé émaillée de mises en scène de ses nouvelles. Pour les trois éléments, Glass a choisi d’écrire trois types différents de musique : un grand orchestre accompagne les nouvelles et une formation à cordes se concentre sur le dernier jour, mais c’est le quatuor à cordes qui caractérise la vie de Mishima et de ceux qui y ont pénétré (le quatuor faisant fusion à la fin avec l’orchestre à cordes pour célébrer la mort de Mishima). Encore une fois, Glass a trouvé naturel que le quatuor à cordes reflète les aspects les plus personnels du film. Mais en dépit de quelques connotations spécifiques à la musique du film - un thème pour la grand-mère de Mishima, une musique sur laquelle Mishima pratique ses exercices de musculation et finalement, une musique dans laquelle Mishima déclame son serment solennel à la tradition conservatrice - Glass affirme qu’il a aussi conçu les sections pour quatuor à cordes comme une musique indépendante qui peut former une pièce de concert à part entière.

    Élève du Curtis Institute de 1924 à 1932, Samuel Barber s’est rapidement affirmé comme un adepte Samuel Barber.jpgdu néo-romantisme, qui caractérise ses premières œuvres. Même si son langage peut paraître plus audacieux après les années 1940, avec des tentatives de polytonalité, voire de dodécaphonisme, sa musique n’en conserve pas moins une dimension fondamentalement classique que l’auteur voulait au service de l’expression la plus directe. Couvert d’honneurs aux États-Unis (Prix de Rome américain, Prix Pulitzer, Prix Guggenheim), son œuvre n’a jamais réussi à s’imposer en Europe (si ce n’est en Grande-Bretagne), et se situe, de par son académisme, en retrait par rapport à celle de ses contemporains Copland et Carter.
    La musique de chambre de Barber concerne essentiellement les premières années de sa production et reste secondaire, le compositeur se montrant beaucoup plus à l’aise dans le répertoire symphonique. Si Barber s’est intéressé à plusieurs reprises à la formation du quatuor à cordes, seul l’Opus 11 peut prétendre à cette appellation : dès 1931, le jeune compositeur avait requis cet ensemble pour soutenir la mise en musique d’un poème de Matthew Arnold (Dover Beach, que nous avons joué il y a un an), partition dans laquelle les cordes soulignent l’expressivité du texte chanté par un baryton. Par ailleurs les catalogues mentionnent un deuxième quatuor, contemporain de la Sonate pour piano (1947), mais qui a été laissé inachevé par l’auteur.
    Le Quatuor à cordes op. 11, en si mineur, fut écrit en 1936 près de Salzbourg, et créé en décembre de la même année, à Rome, par le Quatuor ProArte. Il est conçu en deux parties : le Molto allegro e appassionato initial, indéniablement le mouvement le plus original, peut séduire par son aspect dramatique, lointainement beethovénien, mais que colorient une harmonie et un pathos néoromantique conduisant à un amalgame parfois curieux. La seconde partie débute avec le célèbre Adagio, réorchestré en 1938 pour Arturo Toscanini (qui lui donna la popularité que l’on sait). Un retour abrégé du premier Allegro lui succède, pour fermer cette œuvre originale qui reste néanmins en marge du répertoire du quatuor à cordes.

    Antonin Dvorak.jpg“Je suis content. C’est allé vite.” Ainsi s’exclame Antonin Dvorak sur le dernier feuillet de la partition de son quatuor “américain”. Cela a été rapide, en effet : tout juste quinze jours séparent les premières ébauches de la réalisation finale, le 23 juin 1893 ! Ce douzième quatuor en Fa majeur op. 96 voit le jour au cours des premières vacances d’été que Dvorak passe  à Spillville, petite bourgade de l’Iowa fondée deux siècles plus tôt par des Frères Moraves fuyant les guerres de religion d'Europe Centrale.
    C’est dans cette atmosphère familière que le compositeur tchèque se remet de sa première et difficile saison à la tête du conservatoire national de New York, ville étonnante pour le Tchèque aux origines modestes et peu habitué à la modernité urbaine.
    Le douzième quatuor est une oeuvre heureuse qui reflète l'état d'esprit du compositeur dans cette période de détente. Comme pour la symphonie du Nouveau Monde récemment achevée, et le quintette op. 97 qui suivra immédiatement ce quatuor, Dvorak s'inspire des musiques indiennes et noires qu’il découvre alors, comme en témoigne l'utilisation fréquente de la gamme pentatonique et des rythmes syncopés.
    Cette inspiration est perceptible dès le premier thème entonné par l’alto au début de l’Allegro ma non troppo tandis que le scherzo, Molto vivace est, semble-t-il, inspiré par des danses indiennes que Dvorak aurait eu l’occasion d’écouter à Spillville. Le second thème de ce même mouvement est une imitation du chant d’un petit oiseau local, la tangara écarlate.
    Cela fait maintenant plus d’un siècle que cette œuvre fait à juste titre partie du répertoire de tous les quatuors à cordes. On peut simplement regretter que cela soit au détriment des autres quatuors de Dvorak, auteur de plus d’une quinzaine de compositions pour cette formation.

    Logos 2011-2012 en bloc.jpg

     

  • 5e saison de musique de chambre à Lille

    Chers amis mélomanes,

    vous trouverez tout ce que vous voulez savoir sur la saison 2011-2012 dans le texte qui suit : le message de présentation de la saison, les tarifs, les dates, les programmes 

    n'oubliez pas de faire suivre l'information à vos amis, voisins, collègues, ...c'est votre soutien qui fait notre motivation, rejoignez-nous le dimanche

    un programme d'une richesse musicale exceptionnelle

    Ambre Chapart

    Présentation de la saison 2011-2012

    Déjà la 5e saison de ‘Chambre à part’ ! Une vraie saison de musique de chambre à Lille, professionnelle, de haute qualité musicale, et d’une variété impressionnante. Au cours des quatre années passées les mélomanes assidus ont pu apprécier les plus grandes œuvres du répertoire classique, entendre (presque) tous les instruments, y compris la voix, en formation de chambre, et découvrir des œuvres ou des compositeurs – et compositrices – méconnus, du XVIIe baroque au XXI e siècle.
    Poursuivant l’objectif de qualité et de diversité, la saison comportera 15 concerts. Elle est bâtie autour de trois axes. Le premier met en scène des plus grands classiques, avec notamment Mozart, Haydn, Beethoven, Schubert, Mendelssohn. Le second axe permettra de fêter le centenaire de Jean Françaix. Compositeur très indépendant, il ne suivait pas les écoles à la mode. Chambre à part le met à l’affiche avec 12 pièces réparties tout au long de 2012. Le troisième axe de la saison fait la part belle à la poursuite de l’exploration du répertoire : Martinu, Hindemith, Rabaud, Arenski, Barber, Glass, Barsotti. Venez découvrir sans retenue des œuvres absolument formidables.
    Soulignons quelques grands moments de la saison : le 9 octobre, le Concert op.21 de Chausson, le 6 novembre Le Combat de Tancrède et Clorinde de Monteverdi (avec la participation exceptionnelle de l’ensemble Biscantor), le 19 février un programme tout clarinettes, le 1er avril le concert croisé, …  et tous les dimanches aux Beaux-Arts méritent le détour.
    Chambre à part poursuit aussi ses actions pédagogiques et sociales. Le concert croisé donne aux jeunes l’occasion de se dépasser, en rejoignant sur la scène les musiciens professionnels avec une formidable exigence musicale. Il faut mentionner les actions régulièrement menées avec des associations à but caritatif ou bien les hôpitaux, qui offrent le plaisir musical aux publics défavorisés ou fragilisés.
    Grâce à la passion qui anime les musiciens comme les bénévoles, une merveilleuse magie emplit les dimanches de musique de chambre. Tous ces beaux programmes n’attendent que votre venue. N’hésitez-pas à transmettre le message à vos amis, à visiter le site de Chambre à part, à nous écrire. L’équipe ‘Chambre à part’ vous attend en compagnie des musiciens, à la sortie des concerts du dimanche matin, pour partager vos émotions musicales autour du traditionnel verre de l’amitié.

    Chambre à part
    «  L’association ‘Chambre à part’ a pour vocation de faire rayonner la musique de chambre auprès des publics de la région. Elle a été fondée par des musiciens de l’Orchestre National de Lille et des mélomanes passionnés. Depuis son lancement en 2007, Chambre à part a partagé le plaisir de la musique avec plus de 10 000 mélomanes en 75 concerts et a accueilli une centaine de musiciens venant de tous horizons. L’aventure continue en 2011-2012 grâce au public fidèle, à l’engagement des musiciens, à l’ardeur des bénévoles, et à la générosité des mécènes qui la soutiennent. »


    Tarifs :
    Conservatoire  10 € le concert
    Beaux-Arts 12 € le grand concert (sauf les 6 mai et 3 juin, les 2 concerts pour 16 €)
    Tarif réduit 6 € (12-25 ans, demandeurs emploi)
    Gratuit moins de 12 ans et élèves des écoles de musique jusque 16 ans

    Abonnements :
    Liberté : 6 concerts au choix (au Conservatoire ou Beaux-Arts) 48 €
    Intégrale saison : 15 concerts 100 €


    Contact : lesamischambreapart@orange.fr ou tel +33 607 626 125


    Toutes les datesde la saison 2011-2012

    Conservatoire à 11h le dimanche : 25 septembre, 9 octobre, 6 novembre, 20 novembre, 22 janvier, 05 février, 19 février, 11 mars, 01 avril

    Auditorium du Conservatoire, Place du concert


    Beaux-Arts le dimanche après-midi (horaires selon date) : 27 novembre, 15 avril, 6 mai, 3 juin
    Billetterie directement à l'Auditorium au 2e sous-sol (ascenseur), Place de la république


    Programmes au Conservatoire

    25 septembre    Un monde nouveau
    Philip Glass  Quatuor à cordes no 3 “Mishima”    
    Samuel Barber  Quatuor à cordes, op.11    
    Antonin Dvorak  Quatuor à cordes no 12, op.96 “Américain”    

    Olivier Lentieul  violon, Annabelle Berthomé-Reynolds  violon, Paul Mayes  alto, Jacek Smolarski  violoncelle
    ...........................................................................................................................
    9 octobre    Concert de chauds sons
    Ralph Vaughan Williams Scherzo pour quintette à cordes    
    Joaquin Turina Scène andalouse, op.7 pour alto solo, piano et quatuor à cordes
    Ernest Chausson Concert, op.21 pour piano, violon et quatuor à cordes

    Stephen Bryant   violon, Paulina Pollet  piano, Ken Sugita  violon, Cristina Blanco-Amavisca  alto, Paul Mayes violon/alto, Jean-Michel Moulin  violoncelle
    ...........................................................................................................................
    6 novembre     Le Combat de Tancrède et Clorinde
    En partenariat avec La Chapelle de Flandres
    Giovanni Gabrieli Sonate XXI con tre violoini
    Girolamo Frescobaldi Canzone seconda “Sopra Romanesca”
    Claudio Monteverdi Lamento di Arianna        
    Gian Francesco Malipiero Quatuor à cordes no 3 “Cantàri alla Madrigalesca”    
    Ildebrando Pizzetti  3 Canzoni pour soprano et quatuor
    Claudio Monteverdi  Il Combattimento di Tancredi e Clorinda     

    Membres de l’ensemble Biscantor !
    Juliette de Massy  soprano, X  ténor, Emmanuel Hasler   ténor

    Ken Sugita  violon, Paul Mayes violon, Christelle Hammache alto, Catherine Martin  violoncelle, Kevin Lopata  contrebasse, François Grenier  clavecin, Olivier Labé théorbe
    ...........................................................................................................................
    20 novembre    Una Corda
    Graciane Finzi  Trio pour piano et cordes
    Johannes Brahms  Trio pour piano et cordes no 1, op.8    

    Trio Una corda
    Emmanuelle Le Cann  piano, Thierry Koehl  violon, Matthieu Lejeune  violoncelle
    ...........................................................................................................................
    22 janvier    Entremets franco-russe
    Jean Françaix  Quintette avec clarinette    
    Alexandre Borodine  Quintette à cordes    

    Ilaria Salinardi  clarinette, Lucyna Janeczek  violon , Aline Janeczek   violon, Paul Mayes  alto, Jacek Smolarski  violoncelle, David Smolarski  violoncelle
    ...........................................................................................................................
    5 février    Françaix, français
    Jean Françaix  Musique de Cour pour flûte violon et piano    
    Henri Rabaud  Andante et scherzetto pour flûte, violon et piano
    Bernard Barsotti Trio pour flûte, violon et piano    
    Bohuslav Martinu  Madrigal Sonata pour flûte, violon et piano    

    Christine Vienet  flûte,  Dominique Patteyn  piano, Paul Mayes  violon
    ...........................................................................................................................
    19 février    Anches chantées
    Musique virtuose pour ensemble(s) de clarinettes :

    Claude Faucomprez  (Orchestre National de Lille), Fabien Clément  (Orchestre de la Police National), Robert Biancotto  (Orchestre National de Lyon), Thierry Mussotte  (Orchestre National de Lyon), Yannick Herpin  (Orchestre de l’Opéra de Nancy), Julien Beneteau  (Orchestre Natioanl de Belgique)
    ...........................................................................................................................
    11 mars    Basso continuo
    Giovanni Bottessini  Gran duo concertante    
    Jean Françaix 8 bagatelles pour piano et quatuor à cordes        
    Felix Mendelssohn  Sextuor pour piano, violon, 2 altos, violoncelle et contrebasse, op.110    

    Sophie Patey  piano, Filippo Marano    violon, Paul Mayes  violon/alto, Cristina Blanco-Amavisca  alto, Jean-Michel Moulin  violoncelle, Pierre-Emmanuel de Maistre  contrebasse
    ...........................................................................................................................
    1 avril    Sons d’avril, Concert croisé
    Musique divertissante qui fait date, par les jeunes talents du conservatoire en concert avec des musiciens professionnels de Chambre à part
    ...........................................................................................................................

    Programmes au Palais des Beaux Arts

    27 novembre    Les beaux Serge
    à 15h00
    Sergueï Rachmaninov Quatuor à cordes no2
    Serge Prokofiev Sonate pour violon seul    ,  Quatuor à cordes no.1     

    à 17h00    
    Sergueï Rachmaninov  Quatuor à cordes no1
    Serge Prokofiev  Sonate pour 2 violons,  Quatuor à cordes no.2     
    Sergueï Rachmaninov Vocalise    

    Quatuor Kryptos
    Hanna Drzewiecka  violon,  Elisabeth Wybou  violon,  Sander Geerts alto, Anthony Gröger  violoncelle

    Benjamin Boursier  violon, Christina Boursier-Grylsyuk  violon, Paul Mayes  alto, Catherine Martin  violoncelle
    ...........................................................................................................................
    15 avril    Thèmes russes
    à 15h00
    Anton Arensky  Quatuor à cordes no1 op.11     
    Ludwig van Beethoven  Quatuor à cordes op.59 no2 “Razumowsky”    

    Quatuor Dimitri
    Céline Planes  violon, Julie Oddou  violon, Renaud Stahl  alto, Frédéric Dupuis  violoncelle

    à 17h00
    Anton Arensky  Quatuor no2 pour violon, alto et 2 violoncelles, op.35    
    Ludwig van Beethoven  Quatuor à cordes op.59 no3 “Razumowsky”    

    François Cantault  violon, Paul Mayes  violon, Anne Le Chevalier  alto, Catherine Martin  violoncelle, Emilie Stahl violoncelle
    ...........................................................................................................................
    6 mai  à 16h00    Mozart-Françaix

    Jean Françaix  Trio à cordes,  Quatuor pour cor anglais et trio à cordes      
    Wolfgang Amadeus Mozart   Divertimento pour trio à cordes K.563

    Philippe Gérard  cor anglais, Marie Lesage  violon, Cristina Blanco-Amavisca  alto, Jean-Michel Moulin  violoncelle    
    ...........................................................................................................................
    3 juin à 16h00    Voyages divers

    Franz Schubert  Quatuor à cordes D.94 en ré majeur    
    Jean Françaix  Quatuor à cordes      
    Franz Schubert arr. Françaix 6 impromptus et moments musicaux arrangé pour flûte, harpe et trio à cordes
    Jean Françaix 5 Piccoli duetti pour flûte et harpe        
    Joseph Haydn  Quatuor à cordes op.76 no4 “Lever du soleil”        

    Céline Haquette  harpe, Amélie Douay  flûte, Alexandre Diaconu  violon, Paul Mayes  violon,  Juliette Danel  alto , Stéphanie Mouchet  violoncelle

  • Pincé frotté... du Fandango, de la guitare ...olé !

    Chers amis mélomanes,

    Un grand classique avec Boccherini. Et bien entendu, Chambre à part est toujours à la recherche de la nouveauté. Nous ne vous avions pas encore fait entendre l'instrument roi espagnol. Oh c'est vrai que la guitare vous paraît familière, mais l'entend-on vraiment souvent en concert ? Et puis avez-vous eu récemment l'occasion d'entendre un compositeur vivant qui joue ses oeuvres ?

    Alors pour le dernier concert de la saison, venez goûter aux charmes de l'instrument sous les doigts d'Anthony Glise, grand guitariste américain, compositeur et amoureux de la région Nord. Il sera en quatuor et en quintette à cordes.

    Dimanche 5 juin à 16h à l'Auditorium du Palais des Beaux-Arts de Lille, place de la République.

    grand concert avec entracte, billetterie directement à l'entrée de l'auditorium (2e sous sol)

    réservation lesamischambreapart@orange.fr  ou au 0 607 626 125

    tarif 12 et 6 €/pers.

    venez nombreux célébrer le dernier concert de la saison et découvrir le programme de la 5e saison Chambre à part.

     

    Mauro GIULIANI     Grand quintette pour guitare et cordes, op.65
    Joaquín TURINA      Quatuor à cordes en ré mineur op.4 “De la guitarra”
    Anthony GLISE       “Seccesion” pour violon et guitare
    Luigi BOCCHERINI   Quintette pour guitare et cordes op.40, no.2 “Fandango”

    Anthony Glise  guitare
    Ken Sugita  violon   Yasmine Hammani  violon
    Paul Mayes  alto   Jean-Michel Moulin  violoncelle

     

    Giuliani.jpg  Mauro Giuliani, né à Bisceglie (Italie) en 1781 et mort en 1829 à Naples, est un guitariste virtuose et un compositeur inspiré. Il exerça à Vienne de 1806 à 1819, puis en Italie où il séjourna jusqu’à sa mort. Il rencontra, dans la capitale autrichienne, de nombreux succès comme soliste, mais aussi dans le cadre de la musique de chambre. Mauro Giuliani fut un compositeur de haut niveau, écrivant tant pour son instrument que pour des formations plus importantes. Ses trois concertos pour guitare et orchestre, ainsi que les six Rossinniane comptent parmi ses pièces les plus significatives.
    Son style est à la fois virtuose et élaboré, fortement inspiré par Rossini. Les mélodies sont fortes et la qualité de son écriture lui permet de composer des oeuvres longues et intenses souvent exigeantes pour le guitariste. Ses deux enfants, Michele et Emilia, furent, eux aussi, d’excellents guitaristes.
    Le Gran quintetto op.65, qui date de 1814, combine la virtuosité instrumentale de Hummel, Weber et Paganini avec le style bel canto de Rossini.

    Joaquín Turina naît à Séville. A l’âge de quatre ans, il reçoit en cadeau un accordéon et apprend à le Turina.jpgjouer avec une vitesse et une facilité qui surprend tout son entourage. D’abord élève de E. García Torre à Séville puis de José Tragó à Madrid, Joaquín Turina part à Paris en 1905 et suit les cours de composition de Vincent d’Indy à la Schola cantorum. Pendant ces années parisiennes, il développe de solides amitiés, parmi lesquelles De Falla, Albeniz, Fauré et Dukas, et connaît ses premiers succès en tant que compositeur. De retour à Madrid en 1914, il y passera le reste de sa vie avec des activités multiples : compositeur, directeur d’orchestre au théâtre Real (notamment pour l’orchestre des Ballets russes), professeur et directeur du conservatoire de Madrid, pianiste, critique musical et commissaire général de la musique.
    C’est poussé par Albeniz que Joaquín Turina entreprend dès ses débuts de compositeur de développer un style andalou flamenco au langage très sensible et personnel, au moyen des techniques de composition européennes, dans le même temps que Bartok et Enesco s’intéressaient aux musiques populaires de leurs pays et à l’inclusion de ce « folklore » dans la musique écrite.
    Un rapport très élaboré au pictural, sans doute lié au fait que son père était peintre, aux images évocatrices et au rêve, rend la musique de Joaquín Turina d’une plasticité presque palpable et pourtant jouant tout autant d’échappées subtiles et de sinuosités. L’immense sensualité dégagée par sa musique nous est transmise
    Le Quatuor à cordes en ré majeur op.4, composé à Paris en 1911, est dédié à Albéniz et marque le début du nouveau style de Turina, plein de couleurs nationales d’Andalousie. Le premier mouvement a donné au quatuor son surnom “de la guitarra” par le motif de guitare introductif, et cela en corrélation avec une forme cyclique en 5 mouvements. Voilà qui nous permet de reconnaître l’influence de César Franck, grâce à une notion d’unité supérieure subordonnant l’enchaînement des thèmes; Franck se serait réjoui des deux formes d’apparition de l’idée thématique de base, en majeur et en mineur, et de leur vivante mise en œuvre. Hormis dans l'Andante, ce thème intervient dans tous les mouvements et est adapté à leurs caractères respectifs. Dans le deuxième mouvement domine le rythme d’un zapateado, alors que le Scherzo (3e mouvement), avec son zorzico à 5/8, hisse une danse populaire basque sur le pavois rythmique.

    Glise.jpg  Anthony Glise écrit : La sonate pour violon et guitare, op.12, “The Secession”, écrite pour  mon ami de longue date, Ken Sugita, et créée par Ken et moi-même en 1993, est un témoignage de notre amitié. En 1991, quand j’habitais dans les Alpes de l’ouest de l’Autriche et me rendait souvent à Vienne, j’ai développé une fascination pour un groupe d’artistes du début du 20e siècle qui fonda un atelier qu’ils appelèrent “La sécession”. A la suite, cet atelier mena à la création du mouvement “Jugendstil”, plus conuu sous le nom d’Art nouveau.  L’idée du Jugendstil viennois a trouvé un parallèle dans ma conception du travail d’ensemble violon guitare dont cette sonate en deux mouvements est le résultat. L’œuvre commence par un doux Adagio qui mène à un Allegro violent en forme sonate, dans lequel s’intercale un Rondo. Une conversation en récitatif entre les deux instruments suivie d’une coda termine le morceau. Pour l’anecdote, ce récitatif est basé sur la conversation que nous avons eu quand nous nous sommes rencontrés pour la première fois à Boston, et l’échange entre le violon et la guitare reflète toutes nos conversations pendant les quinze années qui ont suivi, couvrant tous les sujets de discussion habituels entre deux bons amis : nos carrières, nos voyages, la religion, l’amour, le mariage et les enfants.

    Luigi Boccherini était lui-même un excellent violoncelliste et beaucoup de ses quatuors et quintettes contiennent des passages virtuoses que Boccherini rédigea à sa propre intention. Il a grandement Boccherini.jpgcontribué à intensifier l’expressivité dans l’échange sonore entre violons, altos et violoncelles en employant de manière ciblée des possibilités techniques comme le trémolo, le jeu sul-ponticello et le jeu en arpèges ainsi que par une riche palette d’indications dynamiques nuancées (“pianissimo che appena si senta”, “fortissimo quanta sia possibile” etc.). L’esprit innovateur de Boccherini dans le domaine de la musique de chambre a contribué à ce que puissent naître les genres que nous comptons aujourd’hui parmi les formes les plus achevées de la pratique musicale.
    Les Quintettes avec guitare sont un hommage à l’Espagne, la patrie d’adoption du compositeur italien. Ces compositions sont des arrangements de ses propres œuvres, que Boccherini écrivit pour le marquis de Benavente, et comptent parmi les compositions les plus fascinantes jamais écrites pour cette distribution. Boccherini allie la caractéristique sonore de l’instrument à cordes pincées aux instruments à cordes frottés en une composition homogène mais extrêmement vivante : raffinement virtuose, dramatique pleine de tension et mélodie lyrique dévoilent leur charme propre dans la combinaison des sonorités frottées et pincées. La guitare dialogue avec les instruments à cor des ou intervient en soliste dans l’échange avec ses partenaires musicaux. Selon l’atmosphère, Boccherini met en valeur le côté lyrique ou la puissance de percussion de la guitare.
    Dans son quatrième Quintette avec guitare, intitulé “Fandango” on sent le tempérament espagnol dans sa force communicative. Depuis le 18ème siècle, le fandango est chanté en Espagne, accompagné par les “instruments nationaux” espagnols, la guitare et les castagnettes. La danse évolue sur un rythme à trois temps animé et accentué, interrompu par le chant improvisé. La version de Boccherini du Fandango est purement instrumentale, mais a pour thème le caractère de la danse, alternant entre élégance gracile et passion déchaînée.

    logos en bloc 2009-2010.JPG