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CHAMBRE A PART ... - Page 20

  • Dimanche 12 avril : un siècle de quatuors baltes

    C'est parti pour une flamboyante série de quatuors au Palais des Beaux-Arts de Lille.

    Dans le cadre des thèmes de l'Europe XXL,

    L3000-Logo-NB.jpg

    Premier dimanche : le 12 avril (Pâques), un siècle de quatuor baltes

    Second dimanche : le 24 mai, Varsovie, une pléiade de compositeurs polonais

    Troisième dimanche : le 21 juin, Budapest, Bucarest, et le superbe octuor d'Enesco

    Deux concerts (différents), l'après midi, à 15h et à 17h.

    si vous êtes fou de musique de chambre
    si vous êtes passionné de quatuors à cordes
    si vous êtes curieux d'entendre des nouveautés
    si vous ne voulez pas rater une belle occasion de musique

    si vous aimez les concerts pas ordinaires
    si vous souhaitez participer à cet évènement unique
    si vous souhaitez connaître des compositeurs peu joués en France
    si vous voulez partager la ferveur des mélomanes

    n'hésitez pas un instant, le dimanche 12 avril après midi, comme c'est le jour de Pâques, dépêchez-vous de ramasser les œufs et les lapins dans le jardin, rangez les tout de suite dans le réfrigérateur, et rejoignez-nous avec vos amis et vos voisins à l'Auditorium du Palais des Beaux-Arts

    au programme du 12 avril

    à 15 h
    Janis IVANOVS Quatuor à cordes no 1
    Vytautas BACEVICIUS Quatuor à cordes no 2
    Erkki-Sven TÜÜR Quatuor à cordes
    Ken Sugita  violon,  Paul Mayes  violon,
    Benjamin Bricout  alto,  Catherine Martin  violoncelle


    à 17 h

    M. K. CIURLIONIS
    Quatuor à cordes
    Eduard TUBIN Quatuor à cordes
    Peteris VASKS Quatuor à cordes no 3
    Quatuor Bogen
    Caroline Dooghe  violon,  Emmanuel Van Driessche  violon,
    Marie Chastang   alto,  Clément Vandamme violoncelle

    Si vous voulez en savoir plus sur ces compositeurs, n'hésitez pas à aller voir sur le web ou encore sur l'encyclopédie en ligne Wikipédia :

    Vasks Tüür Tubin Ciurlionis

    n'hésitez pas à venir participer à ces concerts véritablement exceptionnels, nous vous y attendons nombreux, et vous pouvez nous laisser un petit message

    Bernard

    et si vous voulez rejoindre nos mécènes et sponsors, votre logo figurera dans la liste ci-après

    logos en bloc.JPG

  • Quelle Truite Mes Aïeux !! Impressionnante !

    P1050266.JPGCe dimanche matin le temps est bien maussade. Cela n’a pas découragé près de 300 mélomanes de se presser au bel Auditorium du Conservatoire de Lille pour communier avec Schubert et la musique de chambre.
    Dans la coulisse les musiciens se préparent et vérifient leur matériel (de pêche ?). Dmitry Sitkovetsky chauffe sont beau Stradivarius de 1717 qui a appartenu à Nathan Milstein, Jacques Thibaut, Jaime Laredo, Salvatore Accardo. Jean-Michel Dayez arpège sur le piano parfaitement préparé par Francis De Clercq, Jean-Michel Moulin peaufine les phrasés l’esprit au firmament, Gilbert Dinaut dorlote et relaxe sa contrebasse, Paul Mayes retient son alto tout impatient de jouer.
    Le Notturno D 897 pour commencer. Un bel adagio que Schubert composa pour son 1er trio mais auquel il préféra un andante. Très belle entrée en matière. Le décor musical est planté.
    Le quintette La Truite D 667 peut débuter. La pluie qui fait résonner la verrière crée une atmosphère surréaliste. Dès les premières mesures, les musiciens ne font plus qu’un. Les phrases et les thèmes s’enchaînent parfaitement synchronisés. Chaque instrument relaie sa variation au 4e mouvement dont le thème va s’incruster dans les têtes pour le reste de la journée. D’où je suis j’admire la précision millimétrique et la pression calculée de l’archet de Dmitry Sitkovetsky, la danse frénétique des mains de Jean-Michel Dayez, le dodelinement de la Contrebasse. Il me semble que la caisse du violoncelle se gonfle d’aise devant sa grande sœur, et que l’alto la toise de ses couleurs mélancoliques.
    La musique nous a paru si brève et si belle que le public en veut encore. «  Pour redonner sa chance à la truite » nous dit Paul, les musiciens rejouent quatre variations. Dmitry remercie de l’avoir invité à jouer de la musique de chambre à Lille. Il dit l’importance que revêt à ses yeux la pratique de la musique vivante, stimulant l’instrumentiste et honorant le répertoire.
    Quelle belle truite mes aïeux ! Une exécution à la perfection pour une pièce enjouée. Le public ovationne les artistes pendant de longues minutes.
    Avec un mets de cette qualité, je crois bien que Francis Blanche n’aurait pas attrapé de l’urticaire…(chanson sur la Truite de Schubert interprétée par les Frères Jacques).

    Ambre Chapart


    Franz Schubert
    Notturno pour piano et cordes, op.148
    Quintette pour piano et cordes, op.114 “La Truite”
    Allegro vivace      Andante    Scherzo    Andantino   Allegro giusto

    Dmitry Sitkovetsky  violon
    Jean-Michel Dayez  piano
    Paul Mayes  alto
    Jean-Michel Moulin  violoncelle
    Gilbert Dinaut  contrebasse

  • LA RENTRÉE LUMINEUSE DE CHAMBRE À PART


    Portée par la fidélité de son public, la formation lilloise de musique de chambre confirme les promesses de sa première saison.


    Dimanche de soleil et de marché ce 28 septembre, Place du Concert, à Lille. Les habitués font leurs emplettes, mais certains ont un autre rendez-vous : c’est la rentrée de Chambre à part. IMG_0051.jpg
    Formation née en 2007, « Chambre à part » réunit des interprètes passionnés de musique de chambre : Lucyna Janeczek et Ken Sugita, violons, Paul Mayes, alto, et Catherine Martin, violoncelle, ainsi que leurs ambassadeurs : les mélomanes passionnés. Ici on cultive l’harmonie entre le répertoire anthologique, comme le quintette en fa mineur de Brahms, pour lequel la pianiste Paulina Sawicka-Pollet a rejoint le quatuor, et la redécouverte pédagogique, tels ces lieder de Vaughan Williams, compositeur anglais du premier XXe siècle dont la France ne connaît plus guère que la Fantasie sur un thème de Tallis.
    Vaughan Williams a déposé sur les vers du poète Housman (retraduits pour la circonstance par François Martin, en strophes rimées) une mélodie tantôt rêveuse et discrètement imitative, tantôt élégiaque et tragique. Venu en complice, le grand ténor Philippe Do rend avec finesse dramatique ces thèmes éternels du temps qui emporte peuples et individus, ou de l’amour cerné par la mort, au gré des paysages faussement paisibles du « Mont Wenlock » à la « Colline de Bredon », qui donnent leur nom aux pièces éponymes. Sans pesanteur ni pathos, les musiciens épousent avec ferveur les courbes de ce tableau mouvant, tantôt net comme une touche de Hogarth, tantôt évanescent comme un brouillard de Turner.

    Et tandis que le soleil matinal poursuit sa marche paisible dans la salle du Conservatoire, les splendides mesures de Brahms, servies avec une sûreté presque jubilatoire, imposent aux têtes un imperceptible battement rythmique. Dans la fraîcheur rococo du vénérable auditorium s’unissent en une seule âme sensible tous ceux qui viennent ici « ouvrir leur cœur au bonheur de la musique », comme le résume simplement Bernard Gomez.

    Souhaitons à « Chambre à part », à cette formation et à cette aventure qui ont cessé d’être confidentielles, de conserver longtemps par-delà les succès l’authenticité qui en fait tout le prix.

    Françoise

    Ralph VAUGHAN WILLIAMS  (1872 - 1958)
    “On Wenlock Edge” pour ténor, piano et cordes
    1. On Wenlock Edge
    2. From far, from eve and morning
    3. Is my team ploughing ?
    4. Oh, whenI was in love with you
    5. Bredon Hill
    6. Clun

    Johannes BRAHMS  (1833 - 1897)
    Quintette en fa mineur, op.34 pour piano et cordes
    1. Allegro non troppo
    2. Andante, un poco adagio
    3. Scherzo  
    4. Finale

    Philippe Do  ténor,  Paulina Sawicka-Pollet   piano
    Quatuor Accord
    Lucyna Janeczek  violon,  Ken Sugita  violon
    Paul Mayes  alto,  Catherine Martin  violoncelle